Planning du WE de l'Ascension

Pour ceux qui ne partent pas loin ou viennent dans le coin le prochain WE, nous avons au programme :
- terre sur des murs et sur le toit ( pas la même )
- mur de briques ( mais ça, Johann se le réserve )
Prière de vous faire connaître surtout pour l'organisation des tâches...

C'est d'la 1 ou d'la 2 ?

Réponse enthousiaste à notre appel à l'aide pour ce WE terre.
D'abord une mamie venue s'occuper des loulous pour me permettre de mettre la main à la terre.
Ensuite, une belle équipe de copains : Marie-Noëlle, Frédérique, Lamine et Silvy pour samedi et Marie-Agnès et Agnès pour ce dimanche.
Chacun avec ses sensations la main dans la terre, sa façon de faire, ses appréhensions ( comme ça, c'est bien ? ), son rythme...
La question la plus courante étant : " Qui veut d'la une ?" ( la seconde version étant : " Qui veut d'la fine ? " ).
Pour les néophytes :
La 1 ou fine est la couche de terre sans paille et plutôt liquide qu'on applique après avoir mouillé la paille. Il faut la rentrer avec énergie dans la paille.
La 2 est la seconde couche beaucoup plus épaisse avec davantage de paille qui s'étale en épaisseur pour venir à niveau des montants en bois.

Du bonheur.
En cet fin de WE, le moral un peu en berne depuis l'épisode toit de la semaine dernière est revenu. Il ne reste " que " le mur nord à enduire. Cela se fera quand les briques seront empilées.

Merci les copains pour le temps partagé, votre bonne humeur et votre énergie !

Quand la jeunesse s'en mêle...

ça ne saute pas aux yeux, c'est vrai, mais Robin a eu un plaisir fou à déverser la pouzzolane sur le toit, de nouveau sans bosse. Une bonne chose de faite.

Quand il est question d'orage...

Les matériaux sont finalement tous arrivés.
+ L'équipe de gros bras a répondu à l'appel en ce samedi matin.
+ Le temps est au beau fixe.
= Le "WE-toit" s'annonce serein et efficace.
L'EPDM, sorte de maxi chambre à air de 240 kilos et élastique à 300%, est prise en charge tôt ce samedi matin. Hissée sur le toit grâce au monte charge mais à la force des bras.
Puis déposée pour pouvoir être dépliée de préférence dans le bon sens et sans avoir à la déplacer de nouveau.

Après un p'tit déj croissant / saucisson / café et le départ de certains, retour sur le toit pour:
- installer la cheminée du poêle,
- étaler l'enkadrain, qui protège l'EPDM et assure le drainage,
- aligner des pierres jaunes pour tenir l'EPDM et l'enkadrain côté nord.


C'est au retour du pique-nique que les travailleurs remarquent des bosses sous l'EPDM...
Qu'est-ce qui a pu rester coincé sous cette bâche ?
On aurait préféré un marteau, une casquette, une paire de lunettes de soleil, une balle de tennis...
En débâchant, nous avons constaté que quelques lames de volige s'étaient gonflées au point de casser en deux.
Silence général, déception, interrogation... Après réflexion : l'orage de la veille a mouillé la volige qui s'est ensuite retrouvée sous l'EPDM, noir, en plein soleil...
Pas d'autre solution que d'aérer pour évacuer l'humidité afin d'éviter d'autres dégâts.
Après avoir cloué... déclouer.
Après avoir espéré finir... savoir attendre.

Malgré tout, merci encore à tous ceux ayant répondu à l'appel. Infiniment.

En hauteur...

Cette semaine, retour de Roland et d'Alain sur le chantier pour poursuivre le travail sur le toit. Les bandeaux de toit peints sont vissés partout sauf côté nord et nous sommes plutôt contents de la couleur qui fidèle à notre intention se fond avec la couleur du cèdre. La pose de la cheminée se prépare. Johann réceptionnera également EPDM, pouzzolane et enkadrain pour les différentes couches du toit. Les gros bras sont annoncés en renfort pour samedi matin afin de monter et d'étendre l'EPDM affichant ses 240 kilos.

Encore de la patouille...

Avant de poser les bandeaux du toit, nous les peignons. Pour cela, nous avons choisi de faire une peinture à l'ocre, protégeant notre bois des intempéries pendant une dizaine d'années au moindre coût.
Une vieille marmite dénichée à Emmaüs,
De l'eau, de la farine, de la terre ( pigment ), un peu de sulfate de fer, d'huile de lin et du savon... à faire cuire une petite heure... et à nos pinceaux !
La recette est détaillée ici : www.terresetcouleurs.com
On vous conseille leurs petits livrets peu onéreux et bien détaillés.

Dur, dur...

Ce WE du 8 mai, Lukas et Bruno sont venus de Grenoble pour nous aider. Après la dalle... retour à la terre. Gratter, ratisser, tamiser, mouiller, mélanger, porter et appliquer. Et la terre mouillée... c'est vraiment très lourd.
Autant certaines tâches sont très gratifiantes : résultat -presque- vite là, autant pour d'autres... nous rêvons d'être 10, 20, 30...
C'est donc parti pour la couche de corps des murs intérieurs en paille de la maison. Eau + Terre + Paille. A la main, en essayant de trouver la bonne épaisseur, le bon geste, en espérant que ça tienne et que la couche d'enduit ensuite trouve là un bel et bon endroit pour être appliquée... dans plusieurs semaines, après séchage.
On retrousse donc nos manches, pour avancer petit à petit.
Que ceux qui veulent s'arrêter quelques heures pour travailler avec nous le prochain WE par exemple sachent qu'ils seront les bienvenus ...
Un grand merci à Clémence qui avec ses petites menottes a participé un peu à recouvrir nos murs, en y prenant un plaisir manifeste.

Re-cool la dalle

Ce samedi, ce sont Bernard, Lukas et Bruno qui ont donné un sacré coup de main pour la dalle du bas de la maison. Cette fois, c'est vraiment cool : les dalles sont faites. Il n'y a plus qu'à attendre que ça sèche...

Du vert... rien que du vert.

Allez, juste pour le plaisir : un peu de vert ( glané par l'objectif pendant nos quelques sorties avec les enfants ) pour rêver notre toit, notre bassin, notre jardin... futurs. Cadeau !

Terre en vue !

Paille, rebelote !
L'objectif, c'est d'enduire nos murs côté intérieur en terre.
Donc, première opération : enlever tout ce qui dépasse, tasser, et encore tasser pour laisser la place à 3 couches de terre ( le masque c'est, outre le côté glamour, pour ne pas trop respirer la poussière de paille, mine de rien assez agressive pour les sinus).
Ensuite, faire une crème terre / eau pour enduire la paille d'une première fine couche de terre. Juste pour que la prochaine couche, plus épaisse accroche bien.
Pour ça, on peut utiliser une sorte de malaxeur, ce qui pour faire de la gadoue est le nec plus ultra !
A l'heure qu'il est les murs est et ouest sont enduits mais aussi une partie des murs nord et sud. Trop bien les vacances !

Première déco

C'est pas beau, ça ? Un chantier où l'on peut écrire et dessiner sur les murs ( mais aussi y étaler de la gadoue... )

Après la paille, le bois... au tour des briques !

WE du premier mai... au travail !
Nous avons loué à l'association OIKOS une presse pour fabriquer les briques en terre crue ( BTC ) qui serviront à monter une cloison entre le poêle dans l'espace cuisine/séjour et la salle de bain. Pour accumuler la chaleur du poêle et la restituer tranquillement ensuite.
Beaucoup de main d'oeuvre ce WE. C'est aussi la première fois où chacun peut vraiment mettre la main à la pâte. Du bonheur.
Déroulement des opérations :

- ratisser la terre du terrain à récupérer ensuite à la pelle sous une grille pour remplir un seau...


- Déverser le contenu du seau dans un tamis ( avec des trous moyens de 5mm environ ) posé sur palette et secouer...













- Récupérer à la pelle la terre accumulée en la mouillant suffisamment mais pas trop et remplir la presse

- Presser


- Remonter la brique



- L'attraper entre deux planches délicatement




- Et enfin, la poser avec ses copines sur un lit de palettes afin de sécher à l'air libre ( pendant 3 semaines environ )